Chaque semaine, nous interrogeons une personne sur ces pratiques zéro déchet. L’objectif est de varier les points de vue. Chacun fait à sa manière en fonction de sa sensibilité et de ce qui l’intéresse le plus. Cette semaine, c’est Elise.
Bonjour Elise, et merci d’avoir accepté de nous en dire en peu plus sur tes habitudes pour réduire les déchets.
En quelques mots qui es-tu et que fais-tu dans la vie ?
Je m’appelle Elise, j’ai 26 ans et je suis graphiste et webdesigner dans une agence de communication orléanaise.
Quel a été ton déclic pour te diriger vers une démarche zéro déchet ?
Depuis quelques temps je me posais la question des composants existants dans les cosmétiques que j’utilisais. C’est en découvrant le site de slow-cosmétique.com (grâce à mon copain qui avait vu un article sur le web) que j’ai eu le déclic du mieux consommer et réduire mes déchets.
Quels gestes au quotidien te font réduire le plus ton impact sur l’environnement ?
Depuis, j’ai commencé à réduire mes déchets d’abord dans la salle de bain en achetant des cosmétiques solides (pain démaquillant, shampooing solide, savon, déodorant dans un pot en verre), lingettes démaquillantes lavables et oriculi (adieu les multiples cotons pour le visage et cotons tige qu’on jette chaque jour !) et une brosse à dent en bambou. Dans la cuisine, je mange aujourd’hui plus sainement avec plus de légumes et un peu moins de viande et surtout j’essaie d’acheter moins de produits suremballés. Quand on commence à faire attention où se trouve le plastique, c’est effarant de se rendre compte qu’on en est submergé à ce point !
J’ai aussi récemment commencé à faire mes propres produits ménagers maison (nettoyant WC, lessive, et bien d’autres à venir ; j’ai acheté un livre de recette et me suis aussi inscrite sur le groupe Facebook de « Une vie zéro déchet : DIY, astuces et conseils »). Une économie pour le porte monnaie et pour la planète. Et mes poubelles m’en remercient !
Est-ce que tu utilises des mouchoirs en tissu ?
Oui et non ^^. Aujourd’hui j’en utilise, mais seulement chez moi. Les vieux mouchoirs que j’avais quand j’étais gamine.
Qu’est-ce qui te motiverait à intégrer les mouchoirs en tissu à ton quotidien ?
Un peu désuets, je ne suis pas très à l’aise à l’idée de sortir mes vieux mouchoirs en dehors de l’intimité de mon chez moi car ils sont passés de date, les dessins sont enfantins. Avoir des mouchoirs avec de jolis motifs adultes serait un énorme plus. Pas de honte ni d’avoir un rhume, ni de sortir et se moucher dans un beau mouchoir.
Et alors, prête à sauter le pas avec les mouchoirs en tissu bio ernest&lulu ?
Savoir que l’utilisation de mouchoirs en tissu me permettra de réduire mon impact sur l’environnement est déjà quelque chose d’important. Mais pour aller plus loins dans ma démarche, je suis encore plus sensible de savoir que la matière première respecte elle aussi l’environnement. Je suis tout à fait prête à sauter le pas du mouchoir en tissu bio et beau, et respectueux de l’environnement !
Un conseil ou une astuce pour aider nos lecteurs à réduire eux aussi leurs déchets ?
Le zéro déchet peut parfois paraître inaccessible ou lié à effet de mode. Pour moi c’est la prise de conscience qu’à mon échelle et si on s’y met tous on peut faire une certaine différence. Je conseille de commencer petit, de changer au fur et à mesure les produits suremballés de notre quotidien. La salle de bain par exemple est vraiment pour moi l’endroit facile où commencer. Rien que d’arrêter les cotons tiges et cotons démaquillants jetables, j’ai énormément réduit les déchets de la poubelle de ma salle de bain. C’est un résultat flagrant et visible rapidement qui peut motiver pour aller plus loin.
Elise, 26 ans, Orléans
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